Mme Pasca n’est pas seulement appréciée ici comme artiste, elle y est adorée comme femme, et ses salons sont toujours pleins de la plus haute et de la meilleure société de Pétersbourg. Les plus grandes dames tiennent à honneur de la recevoir chez elles ; ce n’est pas seulement une femme de talent, c’est une amie pour elles, et cette amitié n’est point banale, mais solide, durable et sincère. »
C’est peut-être dans ces lignes qu’il faut chercher l’explication de l’espèce de difficulté que semble rencontrer Mme Pasca à se produire dans de grands rôles, et à parvenir au Théâtre Français.
Elle est femme du monde en même temps qu’artiste supérieure, et il se peut que la première de ces « professions » nuise à la seconde.
Que la sainte morale me garde de médire de nos actrices ; cependant, je dois