Page:Maupassant - Mademoiselle Fifi.djvu/317

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rapport aux dix balles dont je me trouve accoutumé.

Je me dis : « Si personne y va, je suis rasé ; qu’elle prendra pour sûr un artilleur. » Et ça me révolutionnait.

Alors, je fais demander Paumelle, que nous sommes pays ; et je lui dis la chose : « Y aura cent sous pour toi, cent sous pour moi, c’est convenu. »

Y consent, et le vl’à parti. J’y avais donné les renseignements. Y frappe ; ell’ ouvre ; ell’ le fait entrer ; ell’ l’y regarde pas la tête et s’aperçoit point qu’ c’est pas le même.

Vous comprenez, mon cap’taine, un dragon et un dragon, quand ils ont le casque, ça se ressemble.

Mais soudain, elle découvre la transformation, et ell’ demande d’un air de colère :

« Qu’est-ce que vous êtes ? Qu’est-ce que vous voulez ? Je ne vous connais pas, moi ? »

Alors Paumelle s’explique. Il démontre