Page:Maupassant - Monsieur Parent.djvu/203

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

a fait et de l’apporter en dot à sa femme. Je n’ai pas à entrer dans les questions de… de… délicatesse… Je ne peux envisager les faits qu’au point de vue de la loi. Je n’y peux rien.

Le père Paturon, d’une voix fière. — J’pourrais ti r’tourner cheuz nous ?

Le juge. — Parfaitement. (Ils s’en vont sous les regards sympathiques des paysans, comme des gens dont la cause est gagnée. Mme  Bascule sanglote sur son banc.)

Le juge de paix, souriant. — Remettez-vous, chère dame. Voyons, voyons, remettez-vous… et… si j’ai un conseil à vous donner, c’est de chercher un autre… un autre élève…

Mme  Bascule, à travers ses larmes. — Je n’en trouverai pas… pas…

Le juge. — Je regrette de ne pouvoir vous en indiquer un. (Elle jette un regard désespéré vers le Christ douloureux et tordu sur sa croix, puis elle se lève et s’en va, à petits pas, avec des hoquets de chagrin, cachant sa figure dans son mouchoir.)

Le juge de paix, se tourne vers son greffier, et, d’une voix goguenarde. — Calypso ne pouvait se