Page:Maupassant - Pot-pourri, paru dans Le Gaulois, 3 janvier 1883.djvu/8

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On se réunit dans un grand bâtiment, là-bas, vers la Villette. On boit, on mange, on chante des psaumes et on se confesse en public.

Chaque adhérent a un grade comme dans la territoriale.

La confession publique forme le plus grand attrait des séances et amène les aveux les plus drôles.

« Je m’accuse d’avoir fait des choses dégoûtantes », dit une jeune fille. Oh ! mademoiselle !

Des fumistes s’en mêlent, apportant des révélations stupéfiantes qui font dresser les cheveux de l’auditoire.