Où l’honnête femme a des rôles de maîtresse…
Il hésite et cherche ce qu’il doit dire.
Sont d’un mauvais exemple aux gens de la maison.
Vraiment ! Je n’aurais pas prévu cette raison !
Mais comme je veux être une femme soumise,
Que je ne veux pas voir ma vertu compromise
Aux yeux de Rosalie ou de votre cocher,
Je renonce à jouer.
Bon ! Pourquoi vous fâcher ?
Rien que ce tête-à-tête à présent m’épouvante !
Personne encor sur moi n’a rien dit, je m’en vante !
Songez : si le concierge apprend par un valet
Qu’un jeune homme à mes pieds fut vu ; qu’il me parlait
D’amour, et qu’il avait la perruque poudrée,
La nouvelle en ira par toute la contrée.
Le facteur, en donnant ses lettres chaque jour,
Distribuera ce bruit aux portes d’alentour :
Il ira grossissant de la loge aux mansardes.
Et tous, du balayeur de la rue aux poissardes
Qui roulent leur voiture avec les : « ce qu’on dit »
Me toiseront, des pieds au front, d’un air hardi !
Voyons, si j’ai tenu quelque propos maussade,
Ce n’était, après tout, qu’une simple boutade.