Page:Maupassant - Une lettre (extrait de Gil Blas, édition du 1885-06-12).djvu/17

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Voyons, messieurs, en est-il un parmi vous qui se sente un cœur vraiment généreux ? Peu importe qu’il soit bossu, tortu ou octogénaire !

Je ne puis mieux faire, pour finir, que de citer la phrase même de ma correspondante… « En échange de son argent, je lui donnerai ma jeunesse et ma fidélité, peut-être même ma reconnaissance, s’il est bon… En me prenant pour femme, il fera une aussi bonne action qu’en dotant des rosières ou en fondant des hôpitaux pour les chats et les chiens… »

Allons, messieurs !

MAUFRIGNEUSE.