Page:Maupassant - Yvette.djvu/91

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ment soulevé, la cuisse un peu noyée, le mollet nu, miroitant à travers l’eau, et le pied mignon qui émergeait.

Il la voyait tout entière, comme si elle se fût montrée exprès, pour le tenter, pour s’offrir ou pour se jouer encore de lui. Et il se mit à la désirer avec une ardeur passionnée et un énervement exaspéré. Tout à coup elle se retourna, le regarda, se mit à rire.

— Vous avez une bonne tête, dit-elle.