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de la grève politique, imposée par un Syndicat irresponsable et en outre malfaisant, puisque nombre d’améliorations que nous voulions apporter au personnel sont restées en panne de ce fait, et la guerre est arrivée…

Est-ce à dire que le salarié, privé de son arme favorite, se trouverait sans défense devant un patronat sans entrailles ?

Pas le moins du monde, puisqu’il a toujours la ressource de quitter la place où il ne se plaît pas, pour une autre plus avantageuse, ou de changer de profession. Devant l’effritement de sa main-d’œuvre, le patron sera bien forcé d’améliorer les conditions faites à son personnel.

Mais, à aucun prix, la France ne doit revoir le spectacle affligeant de 1936, où des travailleurs, possédant pourtant un pouvoir d’achat double de celui de 1914, ont imposé à l’économie une épreuve mortelle par la puissance sans limite de leurs Syndicats.

Les Œuvres Sociales.

Beaucoup de patrons, aux intentions généreuses, se sont efforcés de résoudre la question sociale par des œuvres d’assistance à leur personnel. Dans cet ordre d’idées, les remarquables institutions d’Édouand Michelin, à Clermont-Ferrand, de MM. Schneider, au Creusot, de l’Arbed, en Luxembourg, et de bien d’autres, doivent être citées comme modèles. Il y a là un exemple de ce que