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compétence de leurs dirigeants et l’indépendance de leurs opinions, les Chambres de Commerce ont rendu au pays de signalés services que l’on ferait bien de ne pas oublier. Par leur participation à l’outillage du pays, sous la forme de créations ou d’exploitations de docks, d’entrepôts, de ports, de canaux, d’aéroports, elles accomplissent sans bruit une œuvre immense qui me paraît faire honneur au libéralisme « anarchique ».

Mais il faut ajouter que ces Institutions sont autonomes, que leurs. dirigeants sont élus par leurs pairs, sans intervention de l’État, et que leur souci constant est de « servir », et non « asservir ».

Les trublions du dirigisme ont pu reprocher aux Chambres de Commerce de dormir, d’être des assemblées de vieillards, parce que, sans publicité tapageuse, les Chambres de Commerce, grandes dames, accomplissaient leur besogne en silence, plus préoccupées de trouver des solutions que des slogans.

Le Ministère du Commerce.

À l’extrême pointe de l’organisation de l’Économie libérale se trouve le Ministère du Commerce et de l’Industrie. Lui aussi, on a pu l’accuser d’une certaine inaction. Mais c’est tout à son éloge, car cela prouve que l’on n’avait pas besoin de lui. Les rouages de l’Économie libérale étaient si bien huilés que la machine tournait sans effort apparent. Le Ministre pou-