période d’après 1919 et revenir résolument au libéralisme de 1914. Celui qui a régné en France de 1919 à 1939 n’en était plus que la caricature ; il avait été insensiblement saboté par l’intrusion d’un dirigisme grandissant dont les principales manifestations, maintenant bien connues, sont :
Les lois sur les loyers, qui ont condamné au chômage plus de 200.000 ouvriers du bâtiment, par suite de l’arrêt total des constructions ;
Le contrôle des changes et les contingentements, qui ont faussé notre Commerce Extérieur ;
La coordination du Rail et de la Route, qui a tué l’industrie du camion, sans améliorer l’exploitation des Chemins de Fer ;
L’Impôt Général sur le Revenu, qui a découragé toutes les initiatives ;
Les lois insensées qui ont saccagé ce magnifique instrument de travail qu’était la Société Anonyme.
Oui, il faut que ça change ! Mais en sens inverse de ce que préconisent MM. les « Organisateurs ».
Je sais bien que ma proposition du retour à l’Économie libérale de 1914 va faire pousser des clameurs aux dirigistes, qui jetteront feu et flamme pour conserver leurs prébendes. Mais les « petits intérêts » de deux ou trois quarterons de néo-fonctionnaires ne m’impressionnent