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Page:Maxence Van der Meersch La Maison dans la dune 1932.djvu/198

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la maison dans la dune

— Oui.

— Bon. Tu m’y conduiras. Je saurai bien si c’est vrai.

— Et si c’est vrai ?

— On verra.

Ce samedi-là, comme d’habitude, Sylvain était allé à Furnes. Il revint assez tard dans la soirée, et, en rentrant, il ne vit pas Germaine dans la maison. Sans s’inquiéter, croyant qu’elle était partie chez une voisine, comme elle aimait le faire à l’occasion, il alla se coucher.

Germaine ne rentra que peu avant minuit. Elle ne répondit pas à la question que lui posait Sylvain, mal réveillé d’un premier sommeil. Sylvain, d’ailleurs, se rendormit aussitôt.

Le lendemain, à son lever, il descendit dans la cuisine. Germaine y était déjà. C’était inaccoutumé. D’ordinaire, elle aimait faire la grasse matinée, surtout le dimanche.

— Déja levée ? demanda Sylvain. Tu n’es pas malade ?

Germaine ne répondit rien.

— Qu’est-ce qu’il y a de nouveau, encore une fois ?

— Beaucoup d’affaires.