Page:Maxine - La cache aux canots, 1939.djvu/113

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— Exactement quarante-deux, dit Dupuis.

— Alors, reprit le manchot, s’adressant au chasseur, avec toi, mon ami, Jeannot et moi-même, et aussi Onata, qu’il ne faut pas abandonner, ça fera quarante-six… il faudra, en nous serrant un peu, nous loger dans huit canots… je les trouverai ces huit canots !

— Mon pauvre ami, reprit le capitaine avec un mouvement d’impatience, où penses-tu trouver et amener ici huit embarcations, avec leurs rames ou leurs avirons ? Nos ennemis en auraient sûrement connaissance !

— J’expliquerai ça à mon ami Jean, repartit le Castor, mais il faut agir vite ! Ce soir, si possible…

Le capitaine hésita ; Brisot lui dit :

— Vous pouvez vous fier entièrement à ce que dit Amiscou ; s’il vous promet des canots, il en trouvera !

— Je vois qu’il faut se hâter, admit le capitaine ; je vais réfléchir ; revenez demain matin, vous me donnerez des nouvelles des embarcations et je vous dirai ce que je croirai sage de faire pour la sûreté générale.

Brisot et le Castor repartirent avec Jeannot ; le chasseur, anxieux d’avoir des explications, s’informa des intentions de l’Indien.

— Il n’est pas tard, dit celui-ci ; arrêtons à ma caverne, on s’y rend facilement maintenant