Page:Maxine - La cache aux canots, 1939.djvu/89

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— Certainement ! Enchanté de rencontrer un compatriote dit celui-ci, tendant la main, je suis Gérard Martel, natif de la Touraine ; et vous ?

— Jean Brisot, venu de Marseille il y a déjà longtemps.

— Et ce grand garçon ?

— Mon fils, mon petit Jeannot.

— Je suis bien content de voir des Français ! s’écria l’enfant.

— Bien, mon petit homme, nous aussi, je t’assure ! Mais il faut chercher le capitaine… tiens, le voici justement !

— Mon capitaine, continua-t-il, voici un compatriote avec son fils ; ils sont venus vous voir.

— Soyez les bienvenus, dit le capitaine, cordialement.

— Je suis Jean Brisot, mon capitaine, dit le chasseur, établi ici depuis quelques années ; je suis un trappeur ; et voici Jeannot, mon fils.

— On m’a parlé de vous, dit le commandant, et je suis bien content de vous voir ; venez, nous allons causer. Et toi, mon petit ami, dit-il, viens-tu avec nous, Jeannot ?

— J’aimerais bien à faire le tour des tentes, dit l’enfant, et regarder travailler vos hommes !

— Très bien, dit le capitaine.