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VII

PAUVRE MARTIN



MARC, ayant complètement repris ses forces, commença à prendre part aux travaux de la ferme.

Avec son intelligence vive et sa mémoire très fidèle, il apprit rapidement la langue anglaise, au grand plaisir de la bonne Mistress Gray, qui s’était attachée à ce jeune prisonnier presque comme à un petit frère…

Un jour, un messager arriva porteur d’une lettre de la part du Capitaine Milnes. La jeune femme lut la lettre et dit au messager :

— C’est bien. J’en suis contente. L’un et l’autre ne me causent aucune peine et le boy est guéri !

Marc comprit et dit à son tour au messager, dans un anglais incorrect mais compréhensible :

— Je remercie le capitaine de ce qu’il a fait pour moi et pour le vieux matelot !

Le soldat sourit : « All right, dit-il, je lui dirai ».

L’adolescent et le vieillard restèrent donc à la ferme…