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LA CACHE
ÈS le lendemain, Marc se sentit tout à fait acclimaté
dans le wigwam du chef oneyout. Il
s’était pris d’amitié pour le Chamois et pour
la jeune Huronne et comme l’Indien le questionnait
un peu sur son passé, le petit Brestois, comme l’avait
présumé le sergent, leur raconta à tous deux son
histoire.
Le Chamois ne parlait pas français, mais il le comprenait bien, et comme Ginofenn ne comprenait pas l’anglais, Marc raconta ses aventures dans sa propre langue.
C’était le soir. Il faisait une douce chaleur à l’intérieur de la hutte, l’Indien, assis sur des branches de sapin, tirait de longues bouffées de sa pipe, tandis que Ginofenn, inoccupée, assise par terre auprès de lui, en face du conteur, écoutait avec intérêt son histoire. Lorsque Marc dit qu’il s’était engagé comme mousse, elle demanda ?
— Qu’est-ce que c’est, un mousse ?
— C’est un petit matelot qui grimpe dans les cordages et dans les mâts, et rend des services à bord d’un vaisseau.
— Aimais-tu cette vie ?