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MOMENT DE VERTIGE

Avant qu’ils fussent sortis de l’auto, Marthe apparut sur la véranda.

— Irène ! Quel bonheur !

— Marthe ! s’écria celle-ci, sautant de l’auto et embrassant son amie… Mais il faut que je te présente mon escorte : d’abord ma petite sœur, que tu te rappelles sans doute et qui est, comme toujours, une gamine terrible !… Puis André Laurent… un charmeur, dont il faudra te méfier ! André serra en riant la main de Marthe.

— Enfin, continua Irène, « last but not least » Daniel Defoye, mon fiancé !

— Ton fiancé ! Quelle cachottière ! Même ta dernière lettre n’en disait rien ! Félicitations ! dit Marthe, en embrassant de nouveau son amie et serrant la main de Daniel… Mais, entrez je vous en prie ! Jacques ! appela-t-elle, et comme le jeune homme arrivait, elle le présenta à ses amis et entraîna les jeunes filles vers sa chambre tandis que Jacques s’occupait des messieurs.

Quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient tous dans la bibliothèque où les arrivants firent la connaissance de monsieur et de madame Beauvais.

— Appelle donc Noël, dit le docteur à Jacques, il est dans mon bureau.

Bientôt les jeunes gens sortirent sur la véranda où Marthe leur servit le thé.

Les gais propos, les éclats de rire, l’odeur des cigarettes, tout cela arrivait, par la grande porte-