Page:Mazeaud - Devoirs qu’imposent les maladies contagieuses.djvu/30

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atteint et circonscrit le mal, et par voie de conséquence préservé la commune de la contagion, le bon vouloir des intéressés doit seconder la vigilance de l’autorité locale. En agissant ainsi les mesures générales deviendraient d’une application inutile.

L’article 11 de la loi du 18 juillet 1837, la loi du 5 mai 1855 sur l’organisation municipale, nous feront ajouter : 1o que les municipalités peuvent prendre toutes les mesures relatives à la salubrité publique sans y avoir été autorisées par les préfets ou sous-préfets ; il suffira que ces magistrats en soient immédiatement avertis, afin qu’ils puissent les approuver ou les désapprouver ; 2o que les maires et les commissaires de police spécialement chargés de veiller à la salubrité publique doivent visiter scrupuleusement toutes les substances animales exposées en vente sur les marchés. Il résulte de cette obligation qu’il est souvent confié au vétérinaire la mission d’examiner ces matières alimentaires. Quoi qu’en disent ses détracteurs presque toujours intéressés, le vétérinaire doit faire distraire et rejeter ce qui est mauvais ; aucune considération ne doit le retenir.

DEVOIRS DU VÉTÉRINAIRE

Le vétérinaire, lui aussi, a des devoirs à remplir ; 1o envers lui-même ; 2o envers sa profession ; 3o envers ses confrères ; 4o envers la loi ; 5o envers les magistrats.

1o Devoirs envers lui-même. — Le vétérinaire ne doit pas perdre l’occasion d’étudier d’aussi près que