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- J’ vous l’ dirai pas, c’ que j’ peux vous dire
- C’est que quand j’entr’ dans un salon
- Chacun me flaire
- Et tous de faire
- Ah ! qu’il sent bon !
- Ah ? qu’il sent bon !
- C’ n’est pas un homm’, c’est un savon.
- Ah ! qu’il sent bon ?
- Mon Dieu ! qu’il sent bon !
TOUS.
- Ah ! qu’il sent bon ! Etc.
PITOU, ôtant son chapeau.
II
- Voyez-vous, quand j’ ôt’ mon chapeau,
- On dirait que j’ débouche un pot
- Ous’ qu’est renfermé d’ la pommade,
- Y en a plus d’un qu’ ca rend malade ;
- Mais ceux qui revien’nt de Paris
- N’ sont pas malad’s y sont ravis,
- Vu qu’à Paris la galant’rie
- Fait prospérer la parfum’rie.
- En plein air comm’ dans un salon
- Chacun me flaire…
- Etc.
- Ah ! qu’il sent bon !
TOUS.
- Ah ! qu’il sent bon ! Etc.
A la fin des couplets, tout le monde s’éloigne, Catherine seule s’est approchée de Pitou et le regarde avec admiration.
CATHERINE, regardant Pitou.
Ah ! qu’il est bien !
PITOU.
Ah çà !… où est-il donc ce Pitou qui s’a fichu de mon oncle ?
CRÉCY-CRÉCY.
Mesdames ! messieurs ! Regardez donc, je vous en prie ! voilà