Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/42

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LE BARON, à part.

Et on dit que la vie est chère à Paris ! (Haut.) A quelle heure la table d’hôte ?

GARDEFEU.

La table d’hôte ?

LE BARON.

Eh bien, oui, la table d’hôte.

GARDEFEU.

Ah ! c’est vrai, je n’y pensais plus… à sept heures, la table d’hôte… à sept heures… Voulez-vous huit heures ? voulez-vous neuf heures ?

LE BARON.

Non ! non ! vous avez dit sept heures. C’est très-bien… J’entre dans ma chambre et je vais m’habiller ! Et que le dîner soit bon, parce que… je veux m’en fourrer jusque-là.

Il sort en fredonnant le refrain.


Scène VII

GARDEFEU, seul.

Une table d’hôte !… On peut tenir vingt dans ma salle à manger, à la rigueur… mais il faudrait, trouver des gens pour cette table d’hôte… où en trouverai-je ?

Entre Gabrielle poursuivie par Frick.


Scène VIII

GARDEFEU, FRICK, GABRIELLE.
GABRIELLE, s’enfuyant.

Ah !

GARDEFEU.

Qu’est-ce que c’est, monsieur Frick.

GABRIELLE.

Voulez-vous bien me laisser, monsieur Frick ?…