Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/43

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FRICK.

J’apporte vos bottes.

GABRIELLE.

Et moi vos gants.

GARDEFEU, avec éclat.

Ah ! quelle idée !

FRICK.

Quoi donc ?

GARDEFEU.

Mes amis, écoutez-moi… vous ne remarquez pas une chose… c’est que nous n’avons jamais dîné ensemble…

FRICK.

Tiens, c’est vrai !

GABRIELLE.

Jamais ! jamais !

FRICK.

Mais quand vous voudrez…

GARDEFEU.

Aujourd’hui, ça vous va-t-il ?

FRICK, hésitant.

Aujourd’hui ?

GARDEFEU.

Serais-tu déjà invité ?

FRICK.

Non… aujourd’hui, ça va.

GARDEFEU.

Très-bien ! mais ce n’est pas tout, vous devez avoir des amis et des amies ?

FRICK.

Sans doute !

GARDEFEU.

Eh bien, si vous profitiez de l’occasion pour amener une dizaine des uns et des autres ?

FRICK.

Je veux bien, moi.

GABRIELLE.

Je ne demande pas mieux.