Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/83

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––––––––––On va pouvoir
––––––––––En laisser voir
––––––Un peu plus haut que la bottine.
––––––––––Ah ! que d’apprêts,
––––––––––De soins coquets,
––––––Quel tracas pour la chambrière !
––––––––––Enfin c’est fait,
––––––––––Elle paraît,
––––––La Parisienne armée en guerre !
––––––En la voyant on devient fou,
––––––Et l’on ressent là comme un choc ;
––––––Sa robe fait frou, frou, frou, frou,
––––––Ses petits pieds font toc, toc, toc.
ENSEMBLE.
––––––Sa robe fait frou, frou, frou, frou,
––––––Ses petits pieds font toc, toc, toc.
GABRIELLE.
II
––––––––––Le nez au vent,
––––––Trottant, trottant, trottant,
––––––Elle s’en va droit devant elle.
––––––––––En la croisant,
––––––––––Chaque passant,
––––––S’arrête et dit : Dieu ! qu’elle est belle !
––––––––––Ce compliment,
––––––––––Elle l’entend,
––––––Et suit son chemin toute fière,
––––––––––Se balançant,
––––––––––Se trémoussant,
––––––D’une façon particulière.
––––––En la voyant on devient fou, etc., etc.
ENSEMBLE.
––––––Sa robe fait frou, frou, frou, frou, etc, etc.

Entre Prosper en diplomate.