Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/197

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Le plus fier ennemi se cache,
Tremblant, penaud,
Quand il aperçoit le panache
Que j’ai là-haut !
Pif paf pouf, tara papapoum !
Je suis le général Boum ! Boum !
Tous.
Pif paf pouf, tara papapoum !
Il est le général Boum ! Boum !
Boum.
II
Dans nos salons, après la guerre,
Je reparais ;
Et la plus belle, pour me plaire,
Se met en frais ;
Elle caresse ma moustache,
En souriant…
En ce moment-là, mon panache
Est fort gênant.
(Avec éclat.)
Paf pouf, tara papapoum !
Je suis le général Boum ! Boum !
Tous.
Pif, paf pouf, tara papapoum !
Il est, le général Boum ! Boum !
Tous.

Vive le général Boum !

Boum.

À la bonne heure ! Je retrouve mes enfants, les vaillants soldats de la Grande-duchesse, notre souveraine.

Tous.

Vive la Grande-duchesse !

Boum.

Vous n’êtes pas méchants, mais il y a ce Fritz qui vous gâte.