Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/263

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Fritz.
Eh bien… Eh bien…
Dites-lui… que je suis sensible.
La Grande-Duchesse.
Je le lui dirai.
Fritz.
Son discours n’a rien de pénible…
La Grande-Duchesse.
Je le lui dirai.
Fritz.
Et de tout mon cœur je m’empresse…
La Grande-Duchesse.
Je le lui dirai.
Fritz.
De lui rendre sa politesse.
La Grande-Duchesse.
Je le lui dirai.
ENSEMBLE.
La Grande-Duchesse, à part.
Il a compris en un moment,
Car le cœur est intelligent.
Fritz, à part.
Je n’y comprends rien absolument !
Pourtant je suis intelligent.
Fritz remonte ; la Grande-Duchesse passe à droite et va se rasseoir.
Fritz, à part, redescendant et réfléchissant.

Eh bien, voilà !… ces grades, ces honneurs… le panache… il est bien évident que je tiens à garder tout ça… et alors, cette grande dame… qui m’aime… ce serait le meilleur moyen, n’est-ce pas ?…

La Grande-Duchesse, qui l’observait.

Général ?…