Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/298

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Fritz.

Je ne sais pas, moi.

Nouveau roulement de tambours.

Cris, sous la fenêtre.

Vive le général Fritz !

Wanda, remontant près de la fenêtre.

On t’appelle…

Fritz.

C’est une aubade… Il n’y a pas à dire : « mon bel ami… », c’est une aubade… Après ma victoire, c’est bien naturel… mais ils auraient pu choisir un autre moment.

Nouveaux cris.

Vive le général !

Wanda.

Mais ils ne s’en vont pas !…

Fritz.

Non… ils attendent que j’aille leur parler… C’est le seul moyen de les faire partir…

Wanda.

Parle-leur donc… Mais tu m’avoueras que c’est bien désagréable…

Fritz va à la fenêtre et l’ouvre. — Nouveau roulement de tambours.
nouveaux cris.

Vive le général !

Fritz, à la fenêtre.

Messieurs les tambours… je n’ai pas besoin de vous déclarer que je suis sensible… mais je vais vous dire… vous ne savez peut-être pas… je me suis marié aujourd’hui… alors, vous devez comprendre… Bonsoir, messieurs les tambours… allons, bonsoir, bonsoir !…

Il leur jette de l’argent.
nouveaux cris.

Vive le général Fritz !

Les tambours s’éloignent.