Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/302

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Boum, prenant la main de Wanda.
C’est très bien… nous gardons madame.
(Il la fait passer près du prince Paul, qui cherche à la calmer.)
Mais dépêchez
Et vous hâtez.
Fritz, perdant la tête.
Qu’ai-je fait de mon ceinturon ?
Chœur.
Qu’a-t-il fait de son ceinturon ?

(A mesure que Fritz nomme un objet d’équipement, un seigneur le passe à Puck, qui le donne à Fritz et l’aide à le mettre. — Ces mouvements doivent être très rapides, sans confusion.)

Fritz.
Puisqu’il faut que je me harnache,
J’ai besoin de mon ceinturon.
chœur, pendant que Puck le lui donne.
Le voici, votre ceinturon.
Fritz.
Mais je n’ai pas la sabretache…
chœur.
La sabretache !
(Puck la lui donne.)
Fritz.
Et mon panache ?…
Mon panache ?…
Apportez-le-moi, s’il vous plaît !
(Puck lui met son chapeau sur la tête.)
Là !… je suis complet !
chœur.
Il a son plumet !
Népomuc, entrant par la droite et apportant le sabre. — A Fritz.
Arrêtez, monsieur, arrêtez !
J’apporte ce que vous savez !
Fritz.

(Parlé.) Encore le sabre !…

(Le prenant et avec rage.)

Si tu savais, sabr’de son père,
Comme ton aspect m’exaspère !