Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/308

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le prince Paul.

C’est mon avis.

la Grande-Duchesse, regardant Grog.

Je n’ai rien à vous refuser… mais que puis-je faire maintenant ?… Toutes les faveurs dont je pouvais disposer, ne les ai-je pas amoncelées sur une autre tête ?… Baron Puck… Général Boum…

Puck et Boum.

Altesse ?…

la Grande-Duchesse.

Qu’est devenu le général Fritz ?… Vous m’aviez assuré que je le trouverais au camp.

Puck.

Le général ne peut tarder à venir… Pour ne pas sortir du programme tracé par Votre Altesse, pour rester dans la fantaisie… nous lui avons, le général et moi, fait une petite farce.

la Grande-Duchesse.

Quelle farce ?…

Boum.

Je vais vous dire… J’avais, depuis dix ans, l’habitude d’aller tous les mardis soir chez la dame de Roc-à-Pic…

la Grande-Duchesse.

Oh !…

Boum.

Chut !… hier, mardi, cette dame m’a écrit : « Ne venez pas ce soir… Il se doute enfin de quelque chose… il vous attend avec sa canne et quelques amis… » Cela m’a donné une idée… J’ai dit au général Fritz : « Rendez-vous immédiatement au château de Roc-à-Pic ; vous y trouverez la 43e du 52e et la 52e du 43e… »