Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/311

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armée, comme je vous en avais donné l’ordre… vous vous êtes amusé à porter le trouble dans un ménage !…

Fritz.

Eh bien, par exemple !…

la Grande-Duchesse.

C’est haute trahison, monsieur… et dans quelle tenue osez-vous paraître à mes yeux ?…

Fritz.

Puisque je vous dis…

la Grande-Duchesse.

Et le sabre de mon père !… dans quel état l’avez-vous mis ?

Fritz.

C’est l’autre, avec sa canne !…

Boum, à Fritz.

Mauvais soldat !

Fritz.

Qu’est-ce qu’il dit, celui-là ?… qu’est-ce qu’il dit ?…

Puck, à la Grande-Duchesse.

Il me semble qu’il n’y a qu’une chose à faire, Altesse… c’est de réunir un petit conseil de guerre… et de le juger là… séance tenante.

Fritz.

Un conseil de guerre ?

la Grande-Duchesse, l’imitant.

Eh ! bédame !…

Fritz.

Si vous vous figurez que je répondrai !… On ne peut m’interroger qu’en présence de toute la noblesse du duché… je suis comte d’Avall-vintt-katt-schop-Vergissmeinnicht !