Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/50

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BOISGOMMEUX. Eh bien !... (Le rire des femmes s'arrête court.) Elles sont bêtes comme des oies... (Il les quitte.) Allons, vous êtes très gentilles, toutes les deux, très gentilles, très gentilles... (Il remonte et prend des cartouches.) Adorez-moi, je n'y vois pas de mal, mais ne vous donnez plus de coups de poing ni de coups de pied, je vous le défends...

MARTINE, à part. Oh! quant à ça !...

BOISGOMMEUX. Je vous le défends, vous entendez ! (A Mouche, qui paraît an fond.) Eh bien, Mouche, y sommes-nous ?

MOUCHE. Oui, m'sieu.

BOISGOMMEUX. Allons, alors... (Il prend son fusil.) A tout à l'heure, vous deux !... (Il sort.) Tout beau, Diane !... Eh là ! eh là!... tout beau !...

On entend encore sa voix pendant quelque temps.

SCENE III MARTINE, GEORGETTE.

GEORGETTE, qui est remontée pour voir Boisgommeux plus longtemps. Il n'a pas d'esprit du tout, not' maître... mais, mon Dieu, qu'il est beau !

MARTINE. Tu trouves?...

GEORGETTE. Oh! oui.