Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/82

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petit appartement... (ii la fait passer.) et attends-moi... j'irai t'y retrouver tout à l'heure.

JULIETTE, d'une voix douce. Viens quand tu voudras... je ne suis pas pressée.

Elle sort par le fond.

SCENE III HENRIETTE, KERGAZON.

KERGAZON. Et maintenant, madame...

HENRIETTE. Ah ! mon ami, mon ami !...

Elle se laisse tomber dans les bras de son mari et éclate en sanglots convulsifs. — Stupéfaction de Kergazon.

KERGAZON. Il avait été convenu que vous amèneriez le commissaire... Enfin, nous pouvons, à la rigueur, nous passer de lui... Vous avez, vous, constaté la présence de ma maîtresse.

HENRIETTE. La jeune personne ?...

KERGAZON. Oui... Vous l'avez même surprise sur mes genoux, c'est-à-dire dans une situation qui semblait ne laisser aucun doute.

HENRIETTE. Oh !

KERGAZON. Vous n'avez plus qu'à vous en aller raconter la chose au premier avoué que vous rencontrerez.