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ACTE PREMIER.
LE CHŒUR.
- Cette corbeille !
LE COMTE.
- À qui ?
LE CHŒUR.
- À qui ?
LE COMTE.
- Oui, oui, oui… oui !
BOULOTTE.
- C’est la corbeille de Fleurette.
LE CHŒUR.
- C’est la corbeille de Fleurette,
- Dont voici la maison coquette !
LE COMTE.
- Cela suffit ! Éloignez-vous ;
- Laissez-moi tous, oui, tous, tous, tous !
LE CHŒUR.
- Quoi ! tous, tous, tous !
LE COMTE.
- Oui, tous, tous, tous !
LE CHŒUR.
- Obéissons, éloignons-nous,
- Tous, tous, tous, tous !
- Obéissons, éloignons-nous,
(Pendant la dernière partie de ce morceau, Popolani a cueilli des roses blanches et s’est plu à en parer Boulotte. — À la fin du chœur, il lui donne la main et sort avec elle par la gauche. — Toutes les paysannes les suivent. — Les paysans disparaissent par la droite. — La comte Oscar reste seul.)
Scène VII
LE COMTE, puis FLEURETTE.
LE COMTE, seul, tenant toujours la corbeille.
Étrange ! étrange !… Ils ont dit : Fleurette…
Il va remettre la corbeille sur le rebord de la fenêtre et frappe à la porte de Fleurette.