Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, III.djvu/294

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
282
BARBE-BLEUE.

nous les inviterons à dîner une fois par mois… pas davantage.

CLÉMENTINE, rêveuse, à part.

Tuer Alvarez… Pourquoi ? quel quiproquo !…

Saphir et la princesse passent à droite, près de Bobèche et de Clémentine. — Les courtisans et les dames de la cour entrent par le fond.


Scène X

Les Mêmes, les Courtisans, Dames de la Cour, puis BARBE-BLEUE et BOULOTTE, Gardes, qui restent dans la galerie du fond.
FINALE
CHŒUR.
Voici cet heureux couple !
Il vient à petits pas ;
L’époux est mince et souple,
L’épouse a des appas.
LE COMTE, à Bobèche.
Il vient vous présenter son épouse, et désire
Vous adresser son compliment.
BOBÈCHE.
C’est la sixième fois… Je sais ce qu’il va dire :
Toujours le même boniment !
LE CHŒUR.
Toujours le même boniment !
BOBÈCHE.
Écoutons cependant.
LE COMTE.
Écoutons…
BOBÈCHE.
Écoutons… Cependant.

(Barbe-Bleue entre par le fond avec Boulotte ; celle-ci superbement vêtue.)