Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, IV.djvu/324

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Je crois qu’il veut s’y divertir un brin.
Or, tout à l’heure, il m’a pris pour me dire :
« Où dois-je aller pour m’amuser… mais là !… »
Moi, souriant… pardonnez ce sourire,
J’ai répondu : « Va-t’en chez Métella !… »
Écoutez ma prière,
Recevez-le, ma chère ;
Comme autrefois, soyez bonne aujourd’hui !
Prenez pour le séduire,
Votre plus doux sourire ;
Je vous réponds absolument de lui.
Je vous l’envoie, et quand plus tard, ma belle,
Il reviendra, car il doit revenir,
O Métella ! faites qu’il se rappelle
Tout ce dont moi, j’ai le ressouvenir !…
En la saison dernière,
Quelqu’un, sur ma prière,
Dans un grand bal, chez vous me présenta.
Vous souvient-il, ma belle
De celui qui s’appelle
Jean-Stanislas, de Frascata ?
MÉTELLA.

Et qu’est-ce que c’est que ce baron de Gondremarck ?

GARDEFEU.

Mais c’est mon locataire !

MÉTELLA.

Allons donc !

GARDEFEU.

C’est celui que je dois guider…

MÉTELLA.

Ah ! c’est le mari de la dame qui…

GARDEFEU.

Justement !

MÉTELLA.

Elle est jolie… mes compliments !…