Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VII.djvu/216

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LE CAPITAINE.
Je suis le militaire !
CAMPOTASSO.
Il est le militaire !
TOUS.
Le militaire !
FALSACAPPA, imitant le capitaine.
Le militaire !
CAMPOTASSO et LE CAPITAINE.
Et voilà comme, en un instant,
On a composé l’ambassade,
Qui devait aller au devant
De la princesse de Grenade.
CHŒUR
Et voilà comme, en un instant,
Etc.
II
CAMPOTASSO.
En nous envoyant tous les deux,
Notre maître eut raison, je pense :

S’inclinant devant le capitaine.

Il a voulu flatter les yeux,
Tout autant que l’intelligence.
LE CAPITAINE, s’inclinant devant Campotasso.
Ah ! c’est beau l’intelligence !
CAMPOTASSO.
« À ma future, s’est-il dit,
Il suffit d’envoyer, en somme,
D’envoyer un homme d’esprit,
En le soutenant d’un bel homme ! »
LE CAPITAINE.
Je suis, moi, le bel homme !
CAMPOTASSO.
Il est, lui, le bel homme !