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LE COMMISSAIRE.
- En prison !
MARGOT.
I
- Comment qu’t’as dit ça, commissaire ?…
- Qu’ t’allais empoigner not’ mitron ?…
- Et t’as cru qu’ nous t’laisserions faire ?
- Mais vois-nous donc ! mais r’garde-nous donc !
- Nous ne voulons pas de querelles.
- Mais n’t’avis’pas d’nous tracasser !
- Nous somm’s ici trois cents femelles,
- Et la danse va commencer !
LE CHŒUR.
Nous somm’s ici } trois cents femelles, Ell’s sont ici
- Et la danse va commencer !
MARGOT.
II
- Si tu nous mets trop en colère,
- Je t’en préviens, j’m’en vas crier,
- Et la voix de la boulangère
- Ameutera tout le quartier.
- C’est alors qu’on en verra d’belles !
- Mon commissair’, veux-tu danser ?
- Nous somm’s ici trois cents femelles.
- Et la danse va commencer !
LE CHŒUR.
Nous somm’s ici } trois cents femelles, Ell’s sont ici
- Et la danse va commencer !
COQUEBERT, entrant déguisé en mitron, au commissaire.
(Parlé.) Et si vous avez besoin d’un vis-à-vis pour la danse, me voilà !
LE COMMISSAIRE.
- La danse n’est pas ce que j’aime,
- Mais je me risque tout de même :
- Empoignez-moi ce gaillard-là !