Page:Meilhac et Nuitter - Vert-Vert.pdf/71

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BERGERAC, implorant à droite.
––––––Mon lieutenant !
LE COMTE, implorant à gauche.
––––––Mon lieutenant ! Mon capitaine !
BERGERAC.
––––––Mon colonel !
LE COMTE.
––––––Mon colonel ! Mon général !
TOUS LES DEUX.
––––––––––Mon maréchal ?…
MIMI.
––––––Je n’y tiens plus, oui, je consens !
––––––Vous saurez tout ! serez contents !
LE COMTE et BERGERAC.
––––––Écoutons les renseignements.
MIMI.
–––––––Au mur de la citadelle
–––––––Est, je dois le révéler,
–––––––Une brèche par laquelle
–––––––On pourrait se faufiler…
LE COMTE et BERGERAC.
–––––––On pourrait se faufiler…
–––––––Ensuite une palissade,
–––––––Mais qui ne tient pas du tout ;
–––––––Une frêle barricade
–––––––Et dont vous viendrez à bout !
LE COMTE et BERGERAC.
–––––––Oui, nous en viendrons à bout !
–––––––Elle a quatre pieds à peine,
–––––––Seulement, méfiez-vous !
–––––––Tout près, qu’il vous en souvienne,
–––––––Il est des pièges à loups !
LE COMTE et BERGERAC.
–––––––Pensons aux pièges à loups !