Page:Meister - Betzi.djvu/172

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avaient pour les femmes cette vénération profonde, mais simple et modeste, qui formait le caractère principal du culte qu’ils rendaient à la Divinité. Les hommages offerts à la beauté dans les siècles de la Chevalerie et des Troubadours, se ressentent de la superstition minutieuse et de l’idolâtrie puérile qui régnaient dans ce temps-là. Nous ne dirons rien de la manière dont on les sert aujourd’hui ; mais il paraît constant que les femmes et les dieux ont toujours été servis de même ; il est donc de leur intérêt, pour le moins autant que de celui des Poètes, qu’il y ait une religion et que cette religion soit telle que peuvent l’exiger leurs convenances et leurs goûts. Les différentes compositions qui nous restent des Poètes provençaux sont des chansons, des sirventes, des tensons ou