Page:Meister - Betzi.djvu/281

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Au moment même où tu crois t’en défier, ce n’est que dans ce cœur que le tien retrouve son repos et sa vie. Auprès de quelle femme éprouvas-tu jamais de plus brûlans transports, un abandon plus tendre, une plus douce ivresse ? Est-il quelque félicité nouvelle qui manque encore à tes vœux ? En est-il une que mon amour ne puisse te donner ?

Bientôt Séligni. — Je pense qu’en effet, pour le moment du moins, il ne lui resta plus aucun doute sur la réalité de son bonheur.