Page:Meister - Betzi.djvu/314

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d’acquérir de nouvelles forces, une force plus vive et plus susceptible. Séligni suivait ce progrès avec autant de complaisance que de surprise et d’admiration : c’est ainsi, disait-il, c’est ainsi qu’on voit la beauté d’une rose s’épanouir doucement sous la double influence des rayons brûlans du jour et de l’haleine caressante des zéphirs. Le charme du sentiment que j’éprouvais ne pouvait être exprimé par une moins douce image.