Page:Meister - Betzi.djvu/89

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On voulait détruire l’Aristocratie, la Bureaucratie ; on les a remplacées par l’excès même de ces abus, l’Oligarchie, la Pentarchie, le despotisme des Comités. On craignait toujours d’avoir trop de gouvernement, et pour échapper aux horreurs de l’anarchie, on a bientôt éprouvé de la manière la plus effrayante qu’il ne fut jamais de gouvernement plus dur, plus cruel, plus inflexible que celui de la Dictature populaire. On ne parlait que d’étendre l’empire de la philosophie, des mœurs et des arts, et l’on est presque tombé dans le Vandalisme. On a desséché dans leurs racines les branches les plus utiles de l’instruction publique. On a pris à tâche de détruire tout culte, tout principe religieux, et l’on a risqué de ranimer toutes les cendres éteintes du fanatisme et de la superstition.