Page:Meister - Betzi.djvu/96

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aussi grossièrement claire que celle qu’osait alléguer le maréchal de Villars qui ne parlait peut-être que d’après sa propre expérience. — Il n’est pas étonnant que nos enfans soient des J f s, depuis que ce sont nos palefreniers qui les font. —

Comment ne pas reconnaître que les dispositions physiques qui paraissent appartenir à certaines races d’hommes, à certaines familles, par le seul bonheur ou le seul malheur de leur naissance, ne se fortifient encore par une nourriture, par une espèce quelconque de régime homogène ? Le tempérament des peuples qui ne vivent que de lait, de poisson ou de pommes de terre ne diffère-t-il pas essentiellement de celui des peuples qui se nourrissent de viande et de pain ? La sensibilité de l’homme qui vit délicatement de volaille ou de gibier,