point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité. »
On conduisait avec lui deux malfaiteurs pour les faire mourir.
Et quand ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils le crucifièrent, et les malfaiteurs aussi, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
Et il y avait au-dessus de sa tête, en grec, en latin et en hébreu, cette inscription : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
Les pâtres et les paysans de la haute Thuringe, palpitants, éperdus, dévoraient du regard le théâtre, la colline et le pâle supplicié ! Plus d’un se tourna vers son voisin, en disant : « Oh ! quel est donc ce jeune homme qui représente le roi Jésus ? » Mais la légende continuait de dérouler ses religieux mystères, et voici ce qu’ils virent et entendirent encore :
Sachant que tout était accompli, Jésus dit : « J’ai soif ! »
Et il y avait là un vase plein de vinaigre. Ils emplirent de vinaigre une éponge, et, l’entourant d’hysope, ils la présentèrent à sa bouche.
Et Jésus, ayant pris le vinaigre, dit : « Tout