----------Comme l’eider à l’aile avide
----------Franchit l’Océan hérissé,
----------La Force russe a traversé
----------La steppe impénétrable et vide,
Et voici qu’en l’illustre empire de Kasan,
Chez le féroce Khan, chez le Tatar athée,
Elle entre et dit : « C’est moi » sans qu’on l’ait invitée,
Boïard, Kosak et paysan.
----------Et l’horizon se rose à peine
----------Qu’elle égorge les Turcs épars,
----------Et sur les débris des remparts
----------Par la ville elle se promène,