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ÉPILOGUE
a tombe et la nuit m’ont quitté.
Vienne la femme qui s’émeuve
Sous mon baiser ressuscité !
J’étais pareil au lit d’un fleuve,
Dans les jours brûlants de l’été,
Sec et morne, attendant qu’il pleuve ;
L’ennui du mal m’avait hanté ;
Mais j’ai triomphé de l’épreuve
Et rompu le joug détesté.
Mon désir de nouveau s’abreuve
Aux pures sources de beauté,
Et je répands mon âme neuve
Dans un amour illimité !