Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/429

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Quand l’Escaut qu’affranchit ton bras libérateur
Voit l’orgueil du Batave incliné sous ta gloire,
lit ton front décoré d’un laurier protecteur ;
Que des bords de l’Oder aux flots de la Tamise,
Cette leçon féconde apprenne à l’Étranger
Que tes fils, quel que soit l’esprit qui les divise,
          Si jamais il t’ose outrager,
Il n’en est pas un seul, lui rejetant l’offense,
          Qui dans la lice ne s’élance
          Pour te défendre et te venger.


(1er Janvier 1833.)