Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/123

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là, mon ami, la joie, la santé, la force, la population, les bénédictions envoyées au ciel, & qui retombent sur la tête des rois… Allez, j’ai bien vos maximes dans le cœur.

Sulli.

Généreux prince, ayez constamment le courage de faire le bien ; car il est toujours difficile à faire, au milieu de ces hommes avides, de ces courtisans orgueilleux, qui ne voient qu’eux et jamais le peuple…

Henri.

Ne me cachez jamais la vérité, mon cher Rosny. Je la désire, je la cherche, et me crois né pour l’entendre.

Sulli.

Sire, je vous prouverai mon dévouement absolu, en ne vous déguisant jamais rien de ce qui pourra intéresser votre gloire ou le bonheur de vos peuples. (Il sort.)