Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/129

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un agent de confiance ; mes instructions sont verbales.

Henri.

Eh ! pourquoi donc rester si long-tems ?

Langlois.

Votre majesté ne sait pas ce qu’il faut de précautions pour entrer & pour sortir de la ville, & de chez M. le gouverneur.

Henri.

Qu’a-t-il dit ?

Langlois.

De répondre à votre majesté, lorsqu’elle me demanderoit la lettre : les Brissac ont toujours été fideles à leur patrie & à leur roi.

Henri.

J’entends. Reste là un moment.

(Le roi passe dans un cabinet et écrit.)