Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/169

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Mad. Hilaire grand’-mere.

Cachez-vous dans ma chambre… Je m’opposerai seule à eux… En me voyant, ils auront peut-être pitié de mon âge.

Hilaire pere, errant sur la scène.

Dois-je m’armer… exciter leur fureur… ou supplier ces barbares ?… (La porte tombe ; les Suisses entrent, armés de haches, de mousquets, & portant des flambeaux.)

Mad. Hilaire, Mlle. Lancy, au premier aspect.

Mon Dieu !… mon Dieu !… Ciel ! miséricorde !… Quels fronts !

Le premier Suisse.

Gardez de résister… Votre pain, votre pain, ou la mort.

Hilaire pere, qu’on saisit.

Barbares, nous en manquons.

Un autre Suisse.

C’est ce que nous allons voir.

Un autre Suisse.

Est-ce bien ici ?