Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/189

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Hilaire pere.

Recevoir un hérétique dans le trône de Saint-Louis ! quel sacrilege ! quelle profanation !… Ah ! je frémis… Ecarte-toi de moi, enfant dénaturé. Je ne puis te pardonner ce blasphême : sors de ma présence, ou repens-toi…

Mad. Hilaire grand’-mere, à son fils.

Hilaire, écoutez : respectez mon petit-fils. C’est Dieu qui l’inspire.

Hilaire pere, avec emportement.

Dites l’esprit de ténebres…

Mad. Hilaire grand’-mere, continuant.

J’ai recueilli toutes ses paroles, & j’y ai reconnu le vrai portrait de ces traîtres, que je croyois des hommes sinceres, & que je me reproche bien aujourd’hui d’avoir écoutés…

Hilaire pere.

Qu’entends-je ! où suis-je !…

Mad. Hilaire grand’-mere, à son petit-fils.

Approche ; je te reconnois… Oui, tu