Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/201

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entendrez tous parler de moi : je rejoins le pere de Lancy.

Hilaire pere.

Mon fils ! que ton courage héroïque soit plus calme.

Mad. Hilaire.

Hilaire ! que ta vertu ne soit pas imprudente.

Mlle. Lancy.

Allons tous ensemble nous jeter dans le camp du roi.

Hilaire fils, dans la plus grande agitation.

Non, je veux être seul. Sa mort sera vengée, vous dis-je… O mes amis, mes concitoyens ! vous me verrez, vous m’entendrez ; accourez tous à mes cris douloureux ; venez vous joindre à mon désespoir ; venez, & délivrons la patrie de ses horribles persécuteurs. (Il sort sans vouloir rien entendre.)