Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/224

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Aubry, riant.

Bien dit… Mon avis à moi, est qu’il faudroit imaginer un moyen plus court & plus sûr ; un moyen autorisé sur-tout par quelque exemple puisé dans les saintes Écritures : il n’en manque point, comme vous savez… Mais, je le répete en gémissant, on ne sait point prendre un parti décisif. On est trop circonspect dans de pareilles circonstances.

Varade.

Ces mêmes circonstances exigent que l’on attende encore.

Aubry.

Vous le voulez, soit. (Présentant un morceau à Varade.) Avouez que c’est un grand plaisir d’avoir de quoi manger, lorsqu’on entend dehors crier famine.

    reins : la blessure fut légère. Il admit dans la suite parmi ses gardes le soldat qui l’avoit blessé. Quand on songe que quelques grains de plus dans le canon du fusil auroient donné une toute autre face à la France & à l’Europe, on se perd dans l’enchaînement incompréhensible des événemens.